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Une
publication intitulée "Au fond du port
du Légué" (1)
évoque par le texte et l'image photographique
remaniée par ordinateur cette observation de
ce qui serait proche d'un néant - "un
terminus, un presque rien..." (1) -. Elle se
conclure sur cet "arraché" qui serait
moins une relation conjoncturelle à cette friche
que le geste fondateur volontaire de cette production
artistique.
Que ce soit ici ou dans des séries plus anciennes
comme par exemple "peintures à la terre"
- des prélèvements dans une carrière
d'ocres - ou à "Bouvard et Pécuchet"
- des pages d'écrits arrachés à
des registres reliés -... (2) l'arrachement
sera une sorte de permanence. La retombée serait
alors une sorte de calligraphie qui n'aurait ni finalité
d'écriture, ni code à détourner,
et le véritable terrain une matière
de peinture,... encore.
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